Résilience climatique

Lancement d'un programme de résilience climatique en Mauritanie

23.05.2025, 12:30

Ce Programme de six ans en Mauritanie, concerne également six autres pays du Sahel et vise à mettre en place des systèmes agricoles résilients au climat.

Le ministère mauritanien de l’Agriculture a lancé le Programme de gestion intégrée des risques climatiques en Afrique (AIRCM) visant à renforcer la résilience des petits exploitants agricoles face aux effets du changement climatique.

Ce Programme qui concerne sept pays, dont la Mauritanie, est un partenariat du Fonds international de développement agricole, du Fonds vert pour le climat, de la Banque africaine de développement, du Groupe de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques et du Programme alimentaire mondial.

En Mauritanie, l’AIRCM vise à renforcer les services climatiques pour soutenir la planification dans les domaines de l’agroforesterie, de l’élevage et du développement des capacités. Il contribue à la réhabilitation de milliers d’hectares de terres agricoles, pastorales et forestières dégradées, en promouvant des pratiques agricoles adaptées au climat.

Il appuie également le développement de chaînes de valeur résilientes au climat, fondées sur des énergies renouvelables fiables. Il renforce la prévention et la réponse aux chocs climatiques, et facilite l’accès des petits producteurs à un système d’assurance agricole, afin de les protéger face aux aléas climatiques.

Doté d’une enveloppe de plus de 12 millions de dollars, ce Programme de six ans concerne des wilayas souffrant d’une grande fragilité climatique, notamment celles de l’Assaba, des deux Hodhs, du Brakna et du Gorgol.

Selon le responsable du Mécanisme africain de Prévention des Risques, Moustafa Ould Cheikh Abdallahi, le changement climatique ne constitue plus une menace lointaine ou probable, mais est devenu une réalité tangible qui affecte la vie économique et les écosystèmes.

Les autres pays concernés par le Programme sont le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Dans son ensemble, il vise à faire face au problème des moyens de subsistance inextricablement lié à la variabilité du climat au Sahel.